L’association

Le Karnaval Humanitaire et Solidaire est une association étudiante qui a fleuri il y a 30 ans dans les bâtiments de l’INSA Lyon. Elle est composée d’environ trente bénévoles pour la plupart étudiant·es sur le campus de la Doua. Chaque année, plusieurs événements sont organisés comme la Karnafêt en Octobre, le Karnaval Humanitaire et Solidaire ou Semaine de la Solidarité en Mars et la Fête de la Musique en Juin !

De l’eau à la terre: notre nouveau projet solidaire

Depuis son existence, le Karnaval Humanitaire et Solidaire reverse ses bénéfices à des fins solidaires ou humanitaires. Lors de ses toutes premières éditions, le Karnaval donnait aux Restaurants du Coeur. Depuis 2008, l’association reversait ses bénéfices à divers projets d’accès à l’eau au Burkina Faso : le projet Eau pour tous, puis le projet d’autonomie dans l’accès à l’eau au village Kiedpalgo, en partenariat avec l’association Afrique Solidaire.

Ces dernières années, le besoin de s’investir dans un projet plus local s’est fait ressentir auprès des bénévoles, qui voudraient pouvoir s’engager humainement et plus seulement financièrement comme cela a pu être le cas sur la fin du projet précédent. S’en sont suivis de nombreuses discussions, débats et arpentages pour cerner un domaine d’action qui nous parlerait à tous·tes.

En accord avec Afrique Solidaire, notre collaboration a pris fin suite à la 30ème édition, suite à laquelle nous avons donné à Afrique solidaire des derniers fonds afin de finaliser le projet. Le succès du festival a permis de trouver les financements nécessaires. Durant l’exercice 2022-2023, nous réalisons un bilan général de ce travail. Un représentant d’Afrique Solidaire, Lébrini Dadjouari sera notamment présent sur la 31ème édition du festival pour rendre compte de tout le chemin parcouru.

L’un des sujets abordés lors des conférences de la 30ème édition était la direction à prendre quant au nouveau projet de l’association. Ces réflexions ont débouché sur une nouvelle thématique pour le futur projet du Karnaval : l’agriculture paysanne et l’accès à une alimentation de qualité pour tous·tes. Ces deux problématiques aux portées sociales et environnementales sont tenues très à cœur par notre association, et nous souhaitons pouvoir contribuer à un système agricole et alimentaire durable, et juste envers les producteur·rices comme les consommateur·rices. Sur notre festival, nous avons toujours accordé une importance capitale à l’origine de nos produits, cuisinés sur places et proposés aux pris le plus bas possible. Historiquement, notre association est déjà proche de plusieurs structures de ce domaine d’action. Nous avons aussi pris contact avec d’autres associations afin de voir dans quelle mesure nous pouvons monter avec elles des partenariats.

Le projet est encore en cours de construction, car nous souhaitons construire quelque chose de solide, mais il est certain que les bénéfices du festival lui seront dédiés. Plusieurs pistes sont envisagées: la création d’une cantine participative pour permettre l’accès à une alimentation de qualité pour tous·tes, ou encore des partenariats avec des associations engagées en faveur de la transition agricole ou de la lutte contre la précarité alimentaire. Pour plus d’informations ou pour échanger avec nous, envoyez un mail à projet@karnaval.fr.

La gestion de l’association

Au cours des années, l’association a su évoluer et se perpétuer. Aujourd’hui, elle compte une trentaine de membres actif·ves. Le bureau est renouvelé chaque année ce qui permet l’apport de nouvelles idées et l’amélioration constante des animations proposées au public. Sensible aux questions écologiques, l’association organise des événements respectueux de l’environnement. Sur le site, des gobelets consignés sont mis à la disposition des festivalier·es, des toilettes sèches sont installées. La nourriture et les boissons servies aux bénévoles et aux participant·e·s sont de provenance locale, et dans la mesure du possible, biologiques. Pour la cuisine, nous utilisons des poêles rocket, qui permettent une haute performance de combustion tout en restant low-tech. Les documents de communication sont imprimés sur du papier recyclé avec de l’encre végétale.